Association Saint Florent d'Anjou

Mardi 28 avril

Mémoire de saint Louis-Marie Grignon de Montfort (dans le diocèse d’Angers)

Mémoire de saint Paul de la Croix et de saint Pierre Chanel

Intentions de prière

Prière du matin

Regina Cæli, laetare, alleluia, quia quem meruisti portare, alleluia. Resurrexit, sicut dixit, alleluia. Ora pro nobis Deum, alleluia.  



V. Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia. R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia.  


Oremus : Deus, qui per resurrectionem Filii tui, Domini nostri Jesu Christi, mundum laetificare dignatus es, praesta, quaesumus, ut per ejus Genitricem Virginem Mariam, perpetuae capiamus gaudia vitæ. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen
Reine du Ciel, réjouissez-Vous, alléluia car Celui que Vous avez mérité de porter dans Votre sein, alléluia est ressuscité comme Il l’a dit, alléluia Priez Dieu pour nous, alléluia.  

V. Soyez dans la joie et l’allégresse, Vierge Marie, alléluia. R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.  

Prions : Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, avez bien voulu réjouir le monde. Faites-nous parvenir, par la prière de la Vierge Marie, sa Mère, aux joies de la Vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

Consécration à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, par les mains de Marie

Composée par saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) et récitée quotidiennement par saint Jean-Paul II

Ô Sagesse éternelle et incarnée ! Ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai homme, Fils unique du Père éternel et de Marie toujours vierge ! Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l’éternité et dans le sein virginal de Marie, votre très digne Mère, dans le temps de votre incarnation. Je vous rends grâces de ce que vous vous êtes anéanti vous-même en prenant la forme d’un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon ; je vous loue et glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère, en toutes choses, afin de me rendre par elle votre fidèle esclave.

Mais, hélas ! ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les vœux et les promesses que je vous ai si solennellement faits dans mon baptême : je n’ai point rempli mes obligations ; je ne mérite pas d’être appelé votre enfant ni votre esclave ; et, comme il n’y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n’ose plus par moi-même approcher de votre sainte et auguste Majesté. C’est pourquoi j’ai recours à l’intercession et à la miséricorde de votre très sainte Mère, que vous m’avez donnée pour médiatrice auprès de vous ; et c’est par son moyen que j’espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l’acquisition et la conservation de la Sagesse.

Je vous salue donc, ô Marie immaculée, tabernacle vivant de la Divinité, où la Sagesse éternelle cachée veut être adorée des anges et des hommes. Je vous salue, ô Reine du ciel et de la terre, à l’empire de qui tout est soumis, tout ce qui est au-dessous de Dieu. Je vous salue, ô Refuge assuré des pécheurs, dont la miséricorde n’a manqué à personne ; exaucez les désirs que j’ai de la divine Sagesse, et recevez pour cela les vœux et les offres que ma bassesse vous présente.

Moi, N……………., pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd’hui entre vos mains les vœux de mon baptême : je renonce pour jamais à Satan à ses pompes et à ses œuvres, et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n’ai été jusqu’ici. Je vous choisis aujourd’hui, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et Maîtresse. Je vous livre et consacre, en qualité d’esclave, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.

Recevez, ô Vierge bénigne, cette petite offrande de mon esclavage, en l’honneur et union de la soumission que la Sagesse éternelle a bien voulu avoir à votre maternité ; en hommage de la puissance que vous avez tous deux sur ce petit vermisseau et ce misérable pécheur, et en action de grâce des privilèges dont la Sainte Trinité vous a favorisée. Je proteste que je veux désormais, comme votre véritable esclave, chercher votre honneur et vous obéir en toutes choses.

Ô Mère admirable ! présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d’esclave éternel, afin que, m’ayant racheté par vous, il me reçoive par vous. Ô Mère de miséricorde ! faites-moi la grâce d’obtenir la vraie sagesse de Dieu et de me mettre pour cela au nombre de ceux que vous aimez, que vous enseignez, que vous conduisez, que vous nourrissez et protégez comme vos enfants et vos esclaves. Ô Vierge fidèle, rendez-moi en toutes choses un si parfait disciple, imitateur et esclave de la Sagesse incarnée, Jésus-Christ votre Fils, que j’arrive, par votre intercession, à votre exemple, à la plénitude de son âge sur la terre et de sa gloire dans les cieux. Ainsi soit-il.

Petit mot spirituel : les apparitions du Christ ressuscité (troisième partie)

Deux conseils de St Louis-Marie pour bien réciter le chapelet

1°) avoir une intention de prière

« La première faute ordinaire, c’est de ne prendre aucune intention en disant leur chapelet, en sorte que, si vous leur demandiez pourquoi ils disent leur chapelet, ils ne sauraient vous répondre. C’est pourquoi ayez toujours en vue, en récitant votre Rosaire, quelques grâces à demander, quelque vertu à imiter, ou quelque péché à détruire. »

2°) ne nous précipitons pas !

« La seconde faute qu’on commet ordinairement en récitant le saint Rosaire, c’est de n’avoir point d’autre intention, en le commençant, que de l’avoir bientôt fini. Cela vient de ce qu’on regarde le Rosaire comme une chose onéreuse, qui pèse bien fort sur les épaules lorsqu’on ne l’a pas dit, surtout quand on s’en est fait un principe de conscience, ou quand on l’a reçu par pénitence et comme malgré soi. »

Coloriage pour les enfants

Image des éditions Transmettre

Prière du soir

La petite histoire du soir : un épisode de la vie de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

Regina Caeli, verset et oraison comme ce matin.

Méditation de St Louis-Marie sur la sainte Vierge

« Vous êtes, Seigneur, toujours avec Marie, et Marie est toujours avec Vous et ne peut être sans Vous ; autrement, Elle cesserait d’être ce qu’Elle est. Elle est tellement transformée en Vous par la Grâce, qu’Elle ne vit plus, qu’Elle n’est plus : c’est Vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en Elle, plus parfaitement qu’en tous les anges et les bienheureux. Elle vous est si intimement liée, qu’on séparerait plutôt la lumière du soleil, la chaleur du feu, je dis plus, on séparerait plutôt tous les anges et les saints de Vous que la divine Marie, parce qu’Elle Vous aime plus ardemment et Vous glorifie plus parfaitement que toutes Vos autres créatures ensemble. Ainsi soit-il. »

Prière de St Louis-Marie

« Tu es, ô Christ, mon Père saint, mon Dieu miséricordieux, mon roi infiniment grand, mon bon pasteur, mon seul maître, mon aide plein de bonté, mon bien-aimé dont la beauté me ravit. Tu es mon pain de vie, mon prêtre pour l’éternité. Tu es celui qui me guide vers la patrie, ma lumière véritable, ma sainte douceur, ma voie droite, ma sagesse dont l’éclat illumine. Tu es ma simplicité pleine de pureté, ma paix et ma douceur, mon rempart, ma part d’héritage, mon salut éternel… Ô Jésus-Christ mon Seigneur, pourquoi, durant ma vie, ai-je désiré autre chose que toi, Jésus mon Dieu ? Où donc étais-je quand mon esprit était loin de toi ? Que du moins, à partir de ce jour je n’aie plus de désirs et d’ardeurs que pour le Seigneur Jésus ; que mon cœur se dilate pour n’aimer que lui seul. Désirs qui habitez ma vie, courez désormais, vous n’avez que trop tardé ; hâtez-vous vers le but auquel vous aspirez, cherchez vraiment celui que vous cherchez. Ô Jésus, qu’il soit anathème, celui qui ne t’aime pas ! Qu’il soit rempli d’amertume, celui-là ! Jésus plein de douceur, sois l’amour, sois l’objet des délices et de l’admiration de tout cœur qui se consacre à ta gloire. Dieu de mon cœur et ma part d’héritage. Jésus-Christ, que mon esprit défaille ; sois toi-même ma vie ; qu’en moi s’allume un charbon brûlant de ton amour, et qu’il m’incendie tout entier d’un feu divin, qu’il brûle sans arrêt sur l’autel de mon cœur, qu’il m’embrase jusqu’au plus intime de mon être, qu’il me consume tout entier ; qu’enfin, à mon dernier jour, je paraisse devant toi entièrement transformé en ton amour. Amen. »

A demain !

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